Ziekenhuizen verkopen uw medische gegevens : Kartel en GBO waarschuwen sinds 2017
Medische databases maken zoals Nexuz health van KU Leuven kost miljoenen. Ze brengen echter veel meer op dan ze kosten.
Medische gegevens worden soms zelfs voor miljarden verkocht.
Vente de données par certains hôpitaux
Date:
Lundi 09 Octobre 2017
Vente de données par certains hôpitaux
Depuis bien longtemps et en particulier depuis le démarrage de la feuille de route pour le développement de l’e-Santé le GBO n’a eu de cesse de mettre en garde nos autorités publiques contre les risques de la marchandisation des données de santé. Le GBO ne peut que marquer sa désapprobation quant à ce qui a été dénoncé et révélé dans la presse au sujet des données médicales qui auraient été vendues par certains hôpitaux à des organismes privés et se réjouit que d'autres acteurs de la sécurité sociale aient réagi de manière ferme et qu’un des hôpitaux a refusé de souscrire à ce contrat. Le GBO tient à souligner quelques points essentiels :
Des courants puissants tentent de transformer notre système de santé basé sur la solidarité en un système assurantiel basé sur le risque et les comportements favorables ou défavorables des patients en rapport avec leur santé
Malgré certaines mesures prises pour protéger la vie privée et l’anonymat des patients, l’échange de données informatisées provenant de leur dossier médical reste vulnérable et les garanties contre les dérives possibles doivent être des plus solides. Les médecins généralistes (et spécialistes) et les patients doivent avoir une confiance absolue dans le partage de données.
Celles-ci ne sont actuellement partagées que dans le cadre d’une relation thérapeutique, un changement de destination n'est pas acceptable !
La collecte de données à des fins d’analyse, de fixation d’objectifs, de programmation et de planification en santé publique est nécessaire mais ne devra se faire que dans le cadre d’un système d’information sanitaire qui respectera strictement l’anonymat des patients dont les données sont issues via, entre autres, leurs dossiers médicaux informatisés partagés. Le GBO réitère son appel aux autorités et aux organisations compétentes afin que la profession puisse se référer en matière d’échanges de données à des règles déontologiques et juridiques explicites qui, entre autres, stipuleront de manière claire l’interdiction de la commercialisation des données !
Bron : http://www.le-gbo.be/actualites/2017/10/09/vente-donnees-par-certains-hopitaux