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Madame De Bray (ABRUMET) au service des assureurs ? Elle minimalise la violation de l'accès aux

Madame De Bray est convaincu qu'il ne s'agit que de "quelques exceptions". On connaît cette réaction : elle était identique quand les faux rapports des experts judiciaires (soit des médecins d'assureurs dans 90 % de cas) ont été dénoncés. Sauf après Panorama Onpartijdigheid Verzekerd en 2015, avec + 400.000 de spectateurs et des CENTAINES de témoignages, ce faux prétexte ne pouvait plus tenir debout. Au point que les médecins des assurances = experts judiciaires menacent Koen Geens qu'ils vont refuser de pratiquer des expertises pour les tribunaux pénales (mal payés) si Koen Geens ne fait pas en sorte que toute mention de leurs faux en écritures systématiques disparaissent et les assure que les victimes des assurances restent ignorantes des pratiques courantes des assurances. Le plus ancien dossier où il y a eu transmission des données médicales aux assurances remonte déjà d'il y a 20 ans. Cela n'a donc rien à voir avec les mécanismes électroniques qui fonctionnent bien ... Consulter et transmettre des rapports médicaux aux assurances en cas d'invalidité grave est une pratique quotidienne qui perdure depuis des années. 1 victime avait pas moins de 3500 accès non-autorisés dans son dossier. Les hôpitaux flamands refusent de donner les noms des médecins qui commettent ces infractions pénales et les protègent au lieu de les virer immédiatement comme devrait être le cas. Aucun médecin n'a à présent été interrogé ni condamné par la justice alors que les preuves sont abondantes. Effectivement, si la justice, l'ordre des médecins et d'autres services publiques refusent d'enquêter et de sanctionner, il devient effectivement facile de prétendre qu'il n'existerait pas de problème et qu'il ne s'agirait que de quelques exceptions ... La réalité est que chaque hôpital héberge 1 ou plusieurs médecins des assurances et dans le système flamand (principalement Nexuz Health de KU Leuven) un médecin à Ostende peut consulter le dossier d'un patient à Anvers ou Gand ou Hasselt ou ... et ce sans le moindre contrôle. Il n'y a AUCUNE garantie de confidentialité et aucune sanction. Déjà, les infractions en soi sont extrêment graves. Or, ce qui est encore pire, est que depuis des années, les abus connus restent sans la moindre sanction. Si les médecins souhaitent que les patients ont confiance dans les dossiers numériques, il appartient aux médecins de sanctionner les pommes pourries - au lieu de prétendre que tout va bien. Les patients en tous les cas, en ont bien marre d'être pris pour des cons et d'être mentis - notamment par la profession qui devrait refléter la plus grande intégrité.

Et non, il ne s'agit pas d'une première : même en Wallonie, les mêmes abus sont connus, comme cette histoire-ci dans le CHU Tivoli à La Louvière (et pour laquelle le RSW a immédiatement organisé une réunion d'urgence).

Dossiers médicaux consultés abusivement : «Le signe que les outils de contrôle mis en place fonctionnent» (Abrumet)

  • 24 janvier 2020

  • par J.M.

Christine de Bray, directrice générale d’Abrumet (l’asbl qui pilote le Réseau Santé Bruxellois (RSB)), estime qu’une enquête devra clarifier à quel niveau les fraudes qu’évoque De Morgen ont eu lieu: celui des systèmes informatiques hospitaliers ou des données échangées sur les réseaux santé. Elle invite à ne pas étriller tout un système à cause des agissements de quelques-uns.

Christine de Bray explique que sur le RSB, «tous les utilisateurs finaux du réseau sont tenus de prendre connaissance du règlement vie privée. Celui-ci établit très clairement que le partage des données via notre réseau santé doit obligatoirement s’inscrire dans le cadre de soins prodigués aux patients [on retrouve ici la notion de «continuité des soins» expliquée par le Réseau Santé Wallon]. Les institutions de soins connectées au RSB adhèrent à ce principe fondamental et informent leurs médecins à ce sujet.»

La directrice invite à ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain informatique. Qui remettrait en cause le bien-fondé d’un réseau routier parce que certains l’empruntent en état d’ivresse?, illustre-t-elle. «De même, le fait que certains médecins aient abusé d’un système en créant frauduleusement des relations thérapeutiques ne doit pas remettre en cause un service qui améliore la qualité des soins et sauve des vies chaque jour.»

Notre interlocutrice souligne un avantage de l’électronique: «une traçabilité totale pour identifier les éventuels abus. Dans le cas présent, cela permettra de poursuivre les médecins fraudeurs (…) et de les sanctionner comme il se doit. » Elle rappelle que «chaque patient bruxellois inscrit sur le portail RSB peut visualiser lui-même tous les accès à son dossier. Via ce portail, il peut également exclure certains médecins de tout accès à ses données.» (*) Elle conclut: «les abus de ce genre sont heureusement très rares. Et le fait qu’ils puissent être dénoncés est le signe que les outils de contrôle mis en place fonctionnent.»

(*) ces possibilités existent également sur le portail du Réseau Santé Wallon

Bron : https://www.numerikare.be/fr/actualites/socio-professionnel/laquo-le-signe-que-les-outils-de-controle-mis-en-place-fonctionnent-raquo-abrumet.html

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